L’investissement locatif Pinel rencontre un franc succès auprès des investisseurs et représente plus de 50 % des acquisitions dans le neuf. Est-ce une raison pour investir les yeux fermés ? Quels sont les pièges à éviter quand on veut investir dans du Pinel ?
Les fondamentaux
Le Pinel ça cartonne partout, c’est souvent cette phrase qui revient dans les médias. Quand est-il dans la réalité ? Plus de 50 % des achats dans le neuf sont réalisés dans le Pinel, pour exemple, il y a des villes comme Bordeaux où 66 % des acquéreurs dans le neuf ont acheté dans le neuf en Pinel.
Le conseil du jour de Marianna Ranalliest de ne pas acheter les yeux fermés. La Loi Pinel 2020 dit qu’en achetant un bien neuf, et en le mettant en location pendant 6 ans, 9 ans, ou 12 ans et en contrepartie vous avez droit à un avantage fiscal de 12 %, 18 % à 21 % sur la valeur du bien dans une limite de 300 mille euros.
Les pièges à éviter
En effet, il y a des pièges à éviter.
- Ne pas se laisser séduire par un conseiller financier.
- Se rendre sur le terrain pour voir l’emplacement et l’environnement.
- Se renseigner sur la qualité du promoteur.
- Mener l’enquête sur place.
La bonne affaire peut se révéler catastrophique quand on investit dans un secteur qui n’est pas porteur. Vous pouvez vous retrouver avec un logement sous le bras et ne pas avoir un avantage fiscal.
Il y a beaucoup de villes qui ont fait la pression pour être éligibles au Pinel. Au départ, c’était réservé aux zones tendues, mais il y a certaines villes qui ont obtenu des dérogations pour passer de la zone C à la zone B2 et être éligibles au Pinel.
Il faut privilégier les valeurs sures. Attention à la carotte fiscale, la rentabilité ne fait pas tout. On n’achète pas un produit, on achète un logement. Les rendements dans l’immobilier ne sont pas très élevés (2 %, voir 3 % à 4 %).
En résumé, pour se constituer un patrimoine en vue de la retraite et en faire profiter ses enfants et ses parents, c’est un bon placement quand on évite tous ces pièges en respectant les fondamentaux.