Investir dans une maison individuelle pour la louer en Pinel

Maison individuelle et loi Pinel présentent un double avantage : la stabilité de la mise en location d’une part et un bon rendement issu de l’opportunité de défiscalisation d’autre part. Pourquoi et comment investir suivant cette combinaison gagnante ?

La maison individuelle intéresse davantage les locataires

Vivre dans une maison individuelle, c’est avant tout profiter d’une certaine tranquillité et d’un meilleur environnement comparé au logement collectif ; les locataires préfèrent donc privilégier celle-ci. Quant au propriétaire, il est libre d’y réaliser des transformations et des extensions plus tard, ce qui n’est pas autorisé dans les logements collectifs puisque tous travaux doivent nécessiter l’accord des autres copropriétaires.

Par ailleurs, le prix du mètre carré est plus accessible comparé à celui de l’appartement, et le propriétaire échappe au paiement des charges de copropriété. Les maisons individuelles plaisent aussi aux colocataires, ce qui en facilite la mise en location et par conséquent, en améliore le rendement. En cas de revente, la maison individuelle est assortie d’un bon potentiel de plus-value car elle prend rapidement de la valeur au fil du temps, ce qui n’est pas toujours le cas pour les appartements.

Attention toutefois car le critère « emplacement » joue toujours un rôle fondamental, quel que soit le type de l’immobilier.

Loi Pinel et maison individuelle

L’investissement dans une maison individuelle neuve est encore autorisé cette année 2020, ce qui ne sera plus le cas à partir du 1er janvier 2021. Au-delà de cette date, ceux qui souhaitent bénéficier de la réduction d’impôt Pinel doivent désormais se tourner vers les logements sociaux neufs.

La loi Pinel s’applique sur les logements neufs qui sont localisés dans les zones éligibles A, A Bis et B1. Ce sont des villes à forte demande locative. Il vaut mieux acheter une maison individuelle de taille intermédiaire cependant, afin que les loyers ne subissent une forte sous-évaluation. Rappelons en effet que le bailleur ne doit pas excéder le plafond fixé par la loi. Ce plafond touche celui des loyers par zone et celui des ressources du locataire, sachant que le dispositif vise avant tout à permettre aux ménages à revenus modestes et intermédiaires de loger dans des maisons neuves et ainsi échapper à la précarité énergétique.

Il est plus intéressant de faire construire soi-même l’immobilier en question, au lieu de faire appel au promoteur qui propose généralement des programmes complets et qui coûtent donc cher. Une autre option tout aussi intéressante consiste d’ailleurs à acheter une maison ancienne qui fera l’objet de travaux de rénovation avant d’être mis en location. Attention alors à bien évaluer le montant des travaux, lesquels seront toutefois déduits de l’imposition du bailleur qui profitera des mêmes avantages que la loi Pinel. Ce dispositif s’appelle la loi Pinel ancien ou le Pinel de déficit foncier.

Ce qu’il faut retenir de la loi Pinel

L’investissement doit respecter une série de mesures qui sont les suivantes :

  • la durée de l’engagement : l’investisseur est libre de choisir la période de la mise en location sur 6 ans, sur 9 ans ou sur 12 ans, mais uniquement sur ces trois options. C’est de cette durée dont va dépendre la réduction d’impôt, soit 12% du montant du financement, 18% ou 21%.
  • le logement doit être neuf et répondre aux exigences des normes environnementales et énergétiques. Il doit être un logement labellisé bâtiment basse consommation par exemple, pour être éligible.
  • les zonages doivent être respectés comme indiqué plus haut, de même que les plafonds de ressources et de loyers dont nous avons aussi fait mention.
  • les locataires qui sont des membres de la famille du bailleur doivent avoir un foyer fiscal distinct de ce dernier, étant donné que le principal avantage du montage est avant tout une réduction d’impôt.

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